Etalement urbain, Territoires en mutation…

Un cycle de formation  2011-2012 du réseau  CAUE

Au printemps, le Ministère de la Culture sollicite les acteurs de l’architecture pour une participation à l’opération « vivre les villes ». Outre le fait qu’il est paradoxal pour une campagne de sensibilisation à l’architecture de choisir un titre en référence à l’Urbain… On observera que le choix de cet intitulé est également révélateur du fait que l’on considère aujourd’hui l’architecture comme un objet purement urbain. On ne « pourrait» vivre qu’en ville ?

Etalement urbain, versus densification ? serions nous prisonnier de cette dialectique ? n’y a-t-il que deux formes de ville possible ? Aurions-nous simplement à choisir entre la ville et la campagne, entre le minéral et le végétal, entre le construit et le « vide » ? entre citadin et paysan ?

Faut-il dès maintenant conclure que toute l’humanité serait destinée à vivre dans la mégalopole ?  Koolhaas aurait donc  raison ? Ou bien avec Françoise Choay « N’est-il donc pas temps d’admettre, sans état d’âme, la disparition de la ville traditionnelle et de s’interroger sur ce qui l’a remplacée… »

De même que depuis vingt ans, nous avons eu droit, dans le discours sur l’architecture, à la succession des modes : de la transparence, de la double peau, puis d’une architecture du concept.

Rodez lecture paysage

Nous aurions maintenant droit à une disparition de l’urbanisme? remplacée par le chaos que la critique définira sans doute comme un urbanisme de concept. Alors nous pourrions reprendre cet aphorisme « l’art conceptuel (l’urbanisme conceptuel) devrait le rester », et refuser de réduire l’urbanisme à une « étiquette » ou à un slogan.
La ville n’aurait plus d’identité, plus de nom, plus d’autre avenir que « générique ».

L’urbanisme définitivement diagnostiqué comme malade aurait cependant besoin de médicament (générique bien sur) ou pire de soins palliatifs ?

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