La réglementation sur l’usage des produits phytosanitaires va devenir tellement compliquée et restrictive qu’il sera plus aisé de mettre en place un plan « zéro-phyto ». Avant tout, il est nécessaire d’être cohérent avec les projets de la municipalité et  d’initier cette démarche après un état des lieux des pratiques et des zones à entretenir.

  • Cartographier les espaces publics par typologie : espaces verts, chemins, routes, rivières.
  • Inventorier les richesses végétales à préserver ou à valoriser par un entretien soigné et les espaces verts qui peuvent mériter moins d’attention.
  • Lister les pratiques actuelles qui peuvent évoluer rapidement ou à moyen terme (avant 2017).
  • Identifier les contraintes et les besoins pour atteindre l’objectif « zéro-phyto ».
  • Elaborer un plan de gestion en concertation avec tous les acteurs municipaux pour pour s’assurer de la bonne adhésion et de l’appropriation du projet communal.
  • Associer les habitants (petits et grands) qui devront aussi changer leurs pratiques en 2022, pour faciliter l’adhésion au projet communal, les sensibiliser et les former et partager les bonnes pratiques (ateliers de formations, journée d’échanges de plantes, participation aux plantations…)
  • Valoriser la commune et le rôle des agents municipaux. Communiquer et sensibiliser via le bulletin communal, le site internet de la commune ou par la mise en place d’un affichage.

L’évolution des pratiques n’a pas de sens si elle n’est pas réalisée au niveau de la collectivité avec la participation des citoyens. Chacun doit adhérer au programme : élus, agents municipaux, jardiniers amateurs, visiteurs…

Bibliographie :  guide méthodologique pour les communes – CAUE 95

Prochain article :

  • Exemple d’aménagements réalisés en bonne entente avec le nature.